Pourquoi Marie est, plus que jamais, la patronne de la
France
Mère de l’Église et reine de la paix, Marie, ne
cesse d’accompagner la marche de l’Église. Il y a un siècle exactement, en
1922, le pape Pie XI proclamait Notre-Dame de l’Assomption patronne
principale de la France, et sainte Jeanne d’Arc patronne secondaire. Alors que se
retissaient des liens de respect et de coopération entre l’Église et l’État,
après les ruptures qui avaient abouti à la loi de 1905 et l’union sacrée de la
Première Guerre mondiale, Pie XI s’inscrivait à la fois dans la continuité
historique et spirituelle du vœu de Louis XIII et dans une perspective renouvelée
d’engagement missionnaire, caritatif et social des chrétiens dans la cité telle
qu’elle avait changé. Aujourd’hui encore, au milieu de tant d’évolutions et
d’interrogations, il est juste et bon de confier notre pays à la prière de
« l’humble servante du Seigneur » (Lc 1, 38) qui a
donné au monde celui qui demeure à jamais « la Lumière des nations »
(Lc 2, 32).
Des liens de confiance et d’amour
Comment ne pas être impressionnés par les liens de
confiance et d’amour qui se sont noués au long des siècles entre notre pays et
la Vierge Marie ? Pensons au témoignage des saints : saint Irénée de Lyon, saint Bernard de Clairvaux ou sainte Thérèse de Lisieux, par exemple, tous docteurs de l’Église
universelle. Pensons aussi à tant de lieux d’apparition et de sanctuaires où
des fidèles nombreux et variés — le 15 août de cette année l’a à nouveau montré
— ne cessent de se confier à celle qui présente sans se lasser, comme à Cana,
toute souffrance à son Fils (cf. Jn 2, 3) : Lourdes bien sûr mais aussi Chartres, Le Puy, La Salette, Le Laus, Boulogne, Pontmain et tant d’autres lieux de grâce et de paix. Nous
n’oublions pas bien sûr Notre-Dame de Paris, en pleine reconstruction après l’incendie qui a ému le
monde entier, mais aussi Notre-Dame de la Treille à Lille, Notre-Dame de
Fourvière, à Lyon, et Notre-Dame de la Garde à Marseille, ce bel axe marial qui
traverse notre pays du Nord au Sud.
Extrait d'Aleteia
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