lundi 22 décembre 2014

Homélie du Cardinal Philippe Barbarin à la messe du pèlerinage 2014

Notre Dame des Miracles. Est-ce qu’Elle va faire un miracle ce soir ?
Je commencerai par raconter un souvenir personnel quand, après 17 ans de service sacerdotal dans le diocèse de Créteil, j’ai été envoyé par Mgr Frétellière, dont j’ai la joie de porter la crosse(1), à Madagascar.
Quand on part très loin on emporte peu de choses, donc une photo de la famille, une photo de la dernière paroisse où j’étais, Boissy-Saint-Léger, une photo de mon ordination, et quoi pour représenter tout le diocèse de Créteil ? Bien c’est celle-là que j’ai choisie, parce que Saint-Maur est une ville qui compte beaucoup pour moi, parce que c’est une ville où j’ai été enfant, lycéen, prêtre, et Notre Dame des Miracles elle est LE sanctuaire, j’allais dire dans notre diocèse, si Mgr Santier me le permet, mais il parait que ce matin à la radio il a dit que j’étais toujours chez moi dans le diocèse de Créteil, donc je le remercie. Et un séminariste malgache, la voyant, m’a dit « mon Père, je vais te l’encadrer » et il a fait un très joli encadrement tout pauvre, avec des brins de paille. Et donc je l’ai toujours eue sous mon regard pendant toutes ces années malgaches, et bien sûr je l’ai toujours à l’archevêché de Lyon, comme un lieu d’enracinement de ma propre vie spirituelle, personnelle, familiale et [comme] un lien aussi avec vous.

Elle s’appelle Notre Dame des Miracles. Souvent c’est une question que j’ai entendue, « Y en a encore des miracles aujourd’hui ? ». Il se trouve que, parmi l’ensemble des évêques de France, ceux qui parlent le plus de miracles ces jours-ci, ces temps-ci, ils ont quelquechose à voir avec le diocèse de Créteil. Je commencerai par l’autre, c’est Mgr Jacques Habert, puisque dans le procès de canonisation des parents de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, Zélie et Louis Martin, qui ont vécu à Alençon, l’endroit où elle est née, où elle a été baptisée, Ste Thérèse, bien voilà il vient d’y avoir la révélation d’un second miracle, qui va permettre l’avancée de ce procès de canonisation.(2)
 Et dans la sacristie, tout à l’heure, avec Mgr Santier, nous parlions de ce que j’ai vu et appris dans les journaux, fait tout à fait étonnant, dans l’hôpital Henri Mondor, donc d’un miracle, pas encore reconnu mais sérieux et étudié en vue de la canonisation du père Popieluszko dont le souvenir, la mémoire de l’assassinat sont si présents encore dans nos esprits. (3)

Est-ce que c’est seulement pour ceux qui sont dans les procès de canonisation ? Vous ne croyez pas que c’est pour nous ? Qu’est-ce que vous allez demander comme miracle ce soir? Après tout, il est écrit dans l’Evangile, et c’est le Seigneur qui le dit, « Demandez et vous recevrez ». (4)  Il y même une parole beaucoup plus sévère où Jésus dit « Jusqu’à maintenant, vous n’avez jamais rien demandé en mon nom. »(5) C’est une phrase qui me fait toujours frémir. Je me dis « mais si c’était vrai ? que j’avais fait des demandes qui étaient des petites demandes plus ou moins mollassonnes ou pieuses, mais pas du fond de l’énergie de notre être. Si J’avais demandé des choses en Son nom ? « Jusqu’à maintenant vous n’avez jamais rien demandé en mon nom ». Peut-être aurez-vous à cœur de le faire ce soir, chacune et chacun d’entre vous.

J’ai vu qu’ici elle était honorée comme « la Reine des familles »(6) et que ce soir ce pèlerinage vous avez voulu le mettre sous le symbole des familles. Vous avez certainement un petit miracle à demander pour votre famille. Ou pour quelqu’un de notre famille, chacun d’entre nous, c’est sûr. Puis la famille de toute façon c’est pas uniquement notre propre famille, parce qu’on est touché, on sait aussi bien que l’Eglise est aussi une grande famille. On a beaucoup de choses à demander, presque de l’ordre du miracle, pour ceux que je suis allé  visiter la semaine dernière, en Irak,  au Kurdistan et qui vivent des heures douloureuses, très douloureuses, vous le savez, et pour qui il est très important d’avoir le sentiment de n’être pas oubliés. Nos frères et sœurs chrétiens pensent à nous, tout le temps.  C‘est notre devoir aussi.
Mais ça peut être aussi une maladie, ça peut être un point de conversion. Pourquoi ne pas demander beaucoup quand on sait que le Seigneur est encore plus généreux que ce beaucoup que nous oserions demander ce soir. Alors que chacun le fasse et qu’il demande à Dieu quelquechose de grand, pas un petit cadeau de quatre sous mais… Un miracle c’est justement quelquechose qui est hors de la raison. C’est quelquechose qui est stupéfiant, qui n’est pas dans le courant ordinaire des choses, et c’est une demande d’exception. Est-ce qu’Elle ne peut pas faire quelquechose d’exception? Elle dont justement nous venons de lire le récit de l’Annonciation, qui n’est justement pas un évènement d’exception mais un évènement absolument unique dans l’histoire de l’humanité dans les milliards et les milliards de jours qui se sont succédés depuis la fondation du monde.

Cet évangile (8), frères et sœurs, vous le connaissez par cœur. Pour nous à Lyon c’est un évangile majeur parce que toute la fête de Lyon est en illuminations depuis que notre Vierge à nous, celle de Fourvière, a été montée en 1852 au-dessus de la basilique, et les lyonnais, tous les huit décembre au soir, à 18 heures ils allument des bougies à chacune de leurs fenêtres. A l’archevêché il y en a 95. Ça fait du travail. Mais c’est très beau, c’est comme un hommage qu’on lui rend. Et c’est un bonheur, finalement, quand on est dans cette ville, de lever les yeux et spontanément de partout, ils vont se poser vers la statue de Notre Dame de Fourvière. Et le soir, on vient en pèlerinage vers ce sanctuaire, comme vous vous le faites le samedi qui suit. Et il ya une messe des jeunes, dans la basilique de Fourvière, et on lit cet évangile, et on le commente et à la fin on finit par le savoir par cœur.

C’est bien de savoir par cœur des passages d’Evangile. Quand j’étais enfant et lycéen et collégien ici à St Maur on a appris des choses par cœur. Et j’en ai appris des poètes français et des Ronsard et des Hugo et des du Bellay et des Baudelaire. C’est très bien d’ailleurs. Mais il n’y a personne qui m’a fait apprendre une parabole, personne qui m’a fait apprendre les Béatitudes, personne qui m’a fait apprendre un passage d’Evangile. C’est quand même une injustice parce que ça c’est une parole de Dieu ! Et si elle habitait ma mémoire. Depuis le temps y en a un peu qu’est rentré quand même. Et si ces évangiles étaient connus par nous et qu’ils étaient dans notre cœur, dans notre mémoire, et qu’ils venaient sur nos lèvres. Vous ne croyez pas que ce serait un grand bonheur, parce que cette Parole, comme dit l’épître aux Hébreux (9), elle est vivante, elle est active, elle est même tranchante. Et donc à l’intérieur de nous elle opérera les transformations que nous seuls nous ne pouvons pas faire.

Je ne veux pas vous le commenter tout en ce moment, mais je voudrais vous donner une ligne de lecture de cet évangile de l’Annonciation. Pourquoi je l’aime ? Pour mille raisons bien sûr, mais j’en choisis une raison. C’est parce que je trouve que c’est un modèle du chemin de la prière. Il y avait une jeune fille qui était là à Nazareth et Dieu arrive, Dieu survient. J’aime bien tous ces verbes qui commencent par sur- : surprendre. On peut dire qu’elle était surprise et Dieu Il est survenu, elle ne l’attendait pas. Ça l’a un peu bousculée d’ailleurs, vous avez vu : «  Réjouis-toi, pleine de Grâce, comblée de Grâce » c’est un mot tellement beau qu’il est impossible à traduire celui-là. J’aime pas tout ce qui est de la quantité pour la sainte Vierge par ce que ce n’est vraiment pas  une personne qui est dans la quantité et l’accumulation. C’est pas son genre, une toute petite vous voyez. Vous le savez bien. Alors avant on disait « pleine de Grâce »  y en a qui disent maintenant « comblée de Grâce » pour moi c’est pas mieux. 
Une fois j’en parlais avec l’évêque de Lourdes d’alors, Mgr Périer, alors il m’a dit « oui, en fait elle est une toute petite, donc il ne faut pas la remplir, remplir, remplir, c‘est pas dans l’ordre du plus. »Et alors je lui dis « Mais comment tu fais toi ? ». Et il m’a dit « Eh bien je l’appelle « chef-d’œuvre de la Grâce ». J’ai beau regarder en elle, il n’y  que de l’Amour de Dieu, il n’y a rien d’autre que de l’Amour de Dieu. » Elle est tout humble, toute petite, toute effacée, sans doute que dans les rues de Nazareth, on ne devait pas la remarquer beaucoup. Mais alors il n’y a que de la Grâce, il n’y a que de l’Amour, il n’y a que de la lumière. Et ça c’est extraordinaire. Souvent nous sommes un peu fascinés par la quantité d’argent, de diplômes, que sais-je, enfin par la quantité. Elle pas du tout. Et elle n’est que l’œuvre de Dieu. Et évidemment il vient en nous une prière pour nous « Seigneur, je voudrais être entre tes mains, je voudrais me laisser faire par Toi. Je voudrais que Tu puisses agir. Je voudrais que tu puisses me transformer, et puis si c’était possible, de faire de moi un homme, une femme, un jeune, enfin un chef-d’œuvre de Ta Grâce. » Vous ne croyez pas que nous sommes tous appelés à ça ?
Devenir des Chefs-d’œuvre de la Grâce de Dieu. Bref, c’est une salutation qui la bouleverse pas mal. L’Evangile le dit, vous l’avez entendu. « A cette salutation elle fut toute bouleversée », elle se demandait ce que ça voulait dire. Frères et sœurs, si la prière  et la parole de Dieu peuvent être une surprise pour vous, bénis soyez-vous. Que la prière fasse un choc à l’intérieur de nous et puis on s’aperçoit que telle parole de Dieu, et bien on l’a lue dans la Bible et on l’a entendue mais on n’a jamais vu que c’était un choc. Et tout d’un coup elle rentre en nous et elle nous touche profondément, au point même qu’elle nous déstabilise. N’ayez pas peur, vraiment, n’ayez pas peur. C’est un beau cadeau. C’est ce que lui dit l’ange tout de suite : « Ne crains pas, Marie. » Peut-être que la seconde parole de Dieu, après ce choc, c’est toujours comme une parole de réconfort : «Ne crains pas Marie, tu as trouvé grâce auprès de Dieu. «  Tu sais Il a pour toi un amour qui dépassera tous les chocs de ta vie. Son amour jamais ne te manquera.

Et à ce moment-là il lui raconte ce qui va lui arriver, comme Dieu qui prend la parole dans votre vie. Dieu qui nous dit ce qu’Il a à nous dire. La prière, c’est la parole de Dieu qui arrive dans ma chair, dans mon être, dans mon cœur, dans mon intelligence. Comme on dit ici « Le Verbe s’est fait chair » à propos de la vie de Jésus entrant en elle. Cette Parole de Dieu c’est pas des principes, c’est pas des valeurs, c’est pas des grandes idées bleu ciel, c’est une Parole Vivante qui doit devenir ta chair et ton sang, ton cœur et ta parole, ton regard, tes mains. Il faut qu’elle devienne concrète. Cependant quand Dieu lui parle, elle ne comprend pas. « Sois sans crainte Marie, voici que tu vas recevoir, enfanter un fils, tu lui donneras le nom de Jésus, Il sera grand, Il sera appelé Fils du Très-Haut. » « Excusez-moi, Monsieur l’Ange, j’comprends pas vraiment bien ce que vous dites. » Voilà.
Ce que j’aime beaucoup dans la Vierge Marie, c’est cette question qu’elle pose : «  Mais comment cela se fera-t-il, puisque moi je suis vierge ? » Est-ce qu’on a le droit de poser des questions dans la prière ? Ah bien sûr, peut-être le devoir. Parce que si dans la prière on ne posait pas de questions, ça prouverait qu’on est passif. Et une parole de Dieu qu’on écouterait comme quelquechose de machinal, et qui arriverait en nous, et on opinerait de la tête en disant « Oui, oui » comme des bénis oui-oui, ça deviendrait  pas notre chair et notre sang. Moi je l’aime beaucoup dans sa liberté : elle est devant Dieu et elle parle librement, elle pose des questions librement, ce sont des questions qu’elle a dans sa tête, elle les pose à l’ange Gabriel. 
Si nous avons des questions à poser à Dieu, faut les Lui poser, tout simplement, librement. Je ne comprends pas ce que Tu dis. C’est pas très étonnant que ma petite tête humaine ne comprenne pas tout ce que Dieu dit. Une parole de Dieu ça rentre assez mal dans une tête humaine, vous le savez bien. Mais elle est belle cette question, et pour moi, c’est vraiment important que nous entrions dans notre prière de manière très active et que cette parole de Dieu qui nous travaille et qui nous gêne et qui nous pose des questions, nous amène à les formuler pour que vienne une réponse de Dieu.

Alors c’est un dialogue la prière, on le voit bien ici entre l’ange et elle. Et quand j’explique « L’Esprit Saint viendra sur toi, la puissance du Très-Haut te prendra… », bien voilà l’explication. Moi j’ai l’impression que c’est une explication qui n’explique rien. Elle demande des explications et, la pauvre, on lui dit quelquechose qui l’éclaire, qui la plonge peut-être encore plus dans le mystère. C’est normal que la Parole de Dieu nous prenne dans son propre mystère et que cela continue de dépasser notre propre raison. Ce n’est pas étonnant.
Mais Dieu, Dieu Il est toujours miséricordieux. Dieu Il te donne toujours, juste à côté de toi ce dont tu as besoin pour comprendre ce qu’Il te demande. Pour comprendre ce qu’Il veut, pour comprendre ce qu’Il va faire en toi. Et c’est pour ça que moi dans cet évangile, peut-être celle que j’aime le plus, c’est la vieille cousine Elisabeth. Ah, heureusement qu’elle est là elle ! Elle en est à son sixième mois alors que tout le monde l’appelait la femme stérile. Ah un sixième mois, c’est un ventre qui s’arrondit, c’est un bébé qui va arriver, une extraordinaire surprise parce que justement ils n’avaient pas d’enfant. Mais vous imaginez comme ça a dû réconforter extraordinairement la Vierge Marie. Parce que, à côté de toi, je te donne quelqu’un qui va t’aider à comprendre cette parole que tu ne comprends pas. Vous savez ça vous est arrivé.
 Il y a des formules de l’Evangile qu’on a entendues et qu’on a retenues par cœur dix et vingt fois, et tout d’un coup elles sont devenues lumineuses. Grâce à un visage, et je pense à untel. Tenez par exemple,  je pense à celui qui était mon curé dans la paroisse voisine, là où est le père Pierre-Edouard maintenant, à Adamville, le père Michel Roger. Je l’aimais beaucoup. Et bien chaque fois que je le voyais je me disais «Ah, lui c’est un artisan de paix ». Et c’est vrai, partout où il passait venait la paix. Il arrangeait tout. Je ne sais pas comment il faisait. C’est une formule « Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu »,  si tu l’apprends par cœur. Mais quand ça a pris un visage, et que tu as vu quelqu’un qui était vraiment un cœur pur, par exemple, Jésus à un moment il dit ça « ah c’est vraiment un cœur pur, un vrai israélite, il ne sait même pas mentir. »(10) Il y a des gens à propos desquels vous avez pensé cela.

Une personne qui est à côté de toi et qui te donnera à comprendre une parole d’évangile que tu as reçue dans ta prière. Voyez dans votre prière, il y a la suite de la prière, il y a ce qu’il va y avoir après. Il y a quelqu’un qui, un jour, vous, nous fera comprendre une parole qui nous avait été dite, que nous avions comprise plus ou moins. Et ici c’est pas par hasard que la suite de l’évangile dit « Aussitôt elle partit en hâte vers une ville de la maison de Juda, et elle entra dans la maison de Zacharie. Elle salua Elisabeth. » «  Elisabeth, tu sais ce qui m’est arrivé ? » « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? »  C’est normal, à qui d’autre allait-elle parler, c’est une suite évidente de cet évangile. 
Ça c’est quelquechose d’extraordinaire dans la façon dont Dieu s’y prend avec nous. Il nous dit des choses de Dieu, et Il nous donne quand même le moyen de les comprendre. C’est pour ça que nous avons besoin les uns des autres. La prière ce n’est pas uniquement quelquechose que je fais à l’intérieur de moi dans le secret. Dieu sait si c’est important, dans le secret, dans le silence, mais c’est quelquechose qui va se prolonger, et c’est le visage d’un autre, la parole d’un autre, d’un tiers qui va me permettre de comprendre ce que, dans la prière seule, je n’avais pas compris.

Et alors après vient la fin, quand l’ange lui dit « Oui, c’est petit peu étonnant, mais rien n’est impossible à Dieu. Aucune parole, aucune promesse quand Dieu te dit, quand Dieu te promet quelquechose, rien ne Lui est impossible. Tu comprends cette parole ? » Et alors elle, elle répond avec le même mot : « Que tout s’accomplisse pour moi selon ta parole. » C’est beau. Notre prière, en fait, le plus beau dans notre prière, c’est quand nous reprenons ce que Dieu vient de nous dire. » Tu me fais une promesse, Tu me dis une parole, et bien moi je Te fais ma promesse. Moi  je Te donne ma parole : « Que  tout se passe pour moi selon cette parole. Je suis la servante du Seigneur. »
Ce passage, cette page d’Evangile, franchement je trouve que c’est un modèle pour toutes les prières. 

Ce qui est dur, c’est le dernier mot : «  Alors l’ange la quitta. » Eh oui, parce qu’à un moment ça s’arrête et puis il faut repartir dans l’ordinaire qui n’est jamais très facile qui est souvent un peu déroutant. Mais voilà c’est notre force secrète, l’ange est là de temps en temps. La Parole nous parle, elle est là, elle nous est offerte pourvu que nous lui donnions le temps d’être écoutée. Et puis après l’ange nous quitte et nous allons sur nos chemins comme nous pouvons, humbles et pauvres, mais tellement joyeux d’avoir vécu cette annonce, d’avoir vécu cette rencontre intérieure profonde et stimulante avec la parole de Dieu.
___________________________
Notes du transcripteur : le style parlé a été conservé.

(1)    Le Cardinal Barbarin venait directement de Rome, où il n’avait pas pu emporter sa crosse. Le diocèse de Créteil lui avait donc prêté la crosse de Mgr Frétellière (1925-1997), second évêque de Créteil de 1981 à 1997.



(4)    Matthieu 7, 7.

(5)    Jean 16, 24.

(6)    Saint Jean Paul II, Angélus du 31 décembre 1995.


(8)    Luc 1, 26-38

(9)    Hébreux 4, 12.

(10) Il s’agit de Nathanaël, d’après Jean 1, 47.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire