lundi 16 décembre 2019

Photos de l'an dernier...

En attendant les photos de cette année
quelques belles photos de la fin du pèlerinage de l'an dernier.
© Claude Billon
Animation musicale Confrérie Ste Rita













 chevaliers de Malte et du Saint Sépulcre
 Chœur de chanteuses.

Deuxième lecteur, diacre.
 Lecteur, chef de groupe scout et chef de route.
A la tribune, Marian, fidèle au poste.

Le mot d'une des organisatrices.
Mgr Santier et son invité, le Nonce.



Devant l'étendard de ND de Thibirine, qui fêtait la béatification de ses martyrs.

Le mot du père Mairot, curé.
La statue pèlerine.



 A bientôt pour les photos de cette année!


mardi 10 décembre 2019

Homélie de Mgr Michel Santier

PÈLERINAGE NOTRE-DAME DES MIRACLES 
MESSE DE CLÔTURE 
SAMEDI 7 DÉCEMBRE 2019 
EGLISE NOTRE-DAME DU ROSAIRE

Lectures liturgiques : Gen 3, 9-15.20 ; Ps 97 ; Eph 1, 3-6.11-12 ; Lc 1, 26-38

Voici la Servante du Seigneur
 Cette parole de la Vierge Marie à la fin du récit de l’Annonciation, dans l’Evangile que nous venons d’entendre proclamer, est le thème du pèlerinage diocésain Notre-Dame des Miracles de cette année 2019.
 Cet après-midi, par différentes marches, vous avez fait étape à l’église Saint-Nicolas, vous avez médité sur l’Evangile, sur les événements de la vie de Jésus avec Marie, vous avez marché en priant le chapelet.
 Selon saint Jean-Paul II dans son encyclique le Rosaire de la Vierge Marie : « Personne ne s’est adonné à la contemplation du visage du Christ avec autant d’assiduité que Marie » N°10
 Marie, qui a accueilli la parole de Dieu à travers la parole de l’Ange son messager : « qu’il me soit fait selon ta parole », nous montre comment nous-même accueillir la parole de Dieu dans nos vies aujourd’hui.
Elle qui est devenue disciple de son Fils Jésus, elle nous apprend comment devenir disciple de Jésus et marcher à sa suite.
  Je suis la Servante du Seigneur Dans cette parole de Marie à l’Annonciation, cela vous surprendra peut-être, je vois d’abord qu’elle se réjouit parce qu’elle va devenir Mère.
Aujourd’hui Marie nous fait entrer dans cette joie qu’elle a de devenir Mère. Nous contemplons la foi de Marie qui accueille cette Bonne Nouvelle, elle va devenir Mère, Mère de Jésus le Messie, et comme toute mère qui désire et attend son enfant, elle est dans la Joie et nous invite à entrer dans sa Joie, c’est ce que nous fêterons à Noël.
Mais en ce jour, à l’Avent, veille de la fête de l’Immaculée conception, le 8 décembre, nous pouvons remonter à la source : la Joie du Père d’envoyer et de donner son Fils au monde non pour le condamner mais pour le sauver. Mais pour envoyer son Fils au monde, il a eu besoin du Oui d’une femme, il a eu besoin du Oui de Marie.
Marie a fait partie du dessein, du plan d’amour de Dieu envers toute l’humanité, envers chacun et chacune d’entre nous.
En retour de sa disponibilité, Marie, selon la salutation de l’Ange, a été comblée de grâce, la grâce d’être préservée de tout péché, du désir de toute puissance qui peut habiter le cœur de l’être humain. Elle l’a été par anticipation par la mort et la résurrection de son Fils. C’est ce que l’Eglise croit, qui a été célébré depuis des siècles, notamment par les Normands et que le Pape Saint Pie IX a proclamé en 1854 : l’Immaculée Conception.
Mais Marie n’est pas restée passive, elle a accueilli la grâce et s’est laissée transformer par elle tout au long de son pèlerinage de foi jusqu’à la Croix.

  Qu’il me soit fait selon ta parole 
Après avoir dit Oui à sa mission de devenir Mère, après avoir dit sa joie de devenir Mère, Marie annonce son obéissance à la parole de Dieu, à la volonté de Dieu.
Ici se vit un tournant dans l’histoire du salut, dans l’histoire de l’humanité. Elle a commencé par le refus d’une femme, Ève, qui avec Adam a transgressé la parole divine, ce qui arrive à chacun de nous, lorsque nous préférons écouter notre propre voix plutôt que celle du Seigneur, lorsque nous préférons nous centrer sur nous-mêmes plutôt que d’ouvrir notre cœur à ceux qui souffrent.
Nous voyons ici que nos actes, nos refus rejaillissent sur nos frères et la société tout entière, par exemple au niveau du respect de la création. La terre crie comme les pauvres, entendons-nous ces cris ? Le péché crée des divisions, défait les liens, et dans l’urgence écologique nous sommes invités à créer des liens plus que des biens. Certains vont jusqu’à parler d’un péché écologique.
 Le tournant avec Marie, c’est qu’elle a obéi à la parole de Dieu, elle a acquiescé au plan du salut de Dieu sur l’humanité, elle est appelée la Nouvelle Ève, la Mère de tous les vivants, de tous les enfants de Dieu. Par son oui, la joie est entrée dans le monde, le non du péché a été remplacé par le Oui de l’Amour.
Nous-mêmes, par la mort et la résurrection de Jésus, à notre baptême nous avons été comblés de grâce, libérés de la fatalité du péché, pour marcher librement dans la foi sous le régime de la grâce. Comment, à la suite de Marie, pouvons-nous nous laisser transformer par la grâce ? En accueillant la Parole comme nous l’avons fait durant ce pèlerinage, à la messe du dimanche.
Mais ce n’est pas suffisant : de même que nous avons besoin de la nourriture quotidienne pour notre santé corporelle, de même nous avons besoin de nous nourrir chaque jour de la parole de Dieu pour notre croissance spirituelle. La méditation personnelle de l’Evangile ou d’un autre passage de la Parole de Dieu fait partie de la vie de baptisé au quotidien. Cette parole, elle vient nous toucher le cœur, nous travailler au corps, changer notre conversation négative intérieure en conversation positive, en louange à Dieu, elle nous interpelle à vivre la conversion, des changements dans notre vie.
L’ignorance des Écritures, c’est ignorer, méconnaître le Christ, disait Saint Irénée.
 Ecouter la parole, c’est entre en relation vivant et personnelle avec Jésus, c’est le contempler avec le regard de Marie, ouvrir les yeux sur sa présence en nous, dans nos vies.
Cette découverte de l’Evangile peut se vivre aussi en famille, en invitant d’autres personnes chez soi, des voisins, des personnes seules, même des personnes non pratiquantes ou non croyantes.
J’ai participé ces temps-ci à une Maison d’Evangile dans un immeuble, une personne seule a invité 8 personnes de son immeuble pour une équipe synodale, elles ont continué à se rencontrer régulièrement une fois par mois depuis 6 ans ; parmi elles une personne se disait non croyante, elle quitte la région parisienne pour un village en province, elle a déjà lancé une Maison d’Evangile dans son village ! Un homme jeune qui ne va pas spécialement à l’Eglise a dit « je tiens à venir à chaque rencontre ».
 Le monde est en feu ! Ce n’est pas le moment de se laisser prendre par des choses insignifiantes. Ceux qui nous entourent ont soif d’entendre une Parole qui donne sens à leur vie, la Parole de Dieu, surtout les jeunes qui sont en réticence par rapport à l’Institution.
Ne restons pas entre nous.
Ne nous laissons pas voler notre joie.
Avec les Maisons d’Evangile, partageons à tous la Joie de l’Evangile, la Joie de Noël, car Marie marche avec nous !
 + Mgr Michel Santier
 Évêque de Créteil

lundi 9 décembre 2019

Samedi 7 décembre à St Nicolas

Quelle foule de jeunes, à la nuit tombante! Ils viennent de loin : Vincennes, Nogent, et de l'autre côté de la boucle de la Marne, La Varenne St Hilaire. Ils ont beaucoup marché jusqu'au sanctuaire de Notre Dame des Miracles.

En voici qui sortent une torche à la main, pour escorter la statue pèlerine,

Jusqu'au lieu de la messe, l'église Notre Dame du Rosaire.